Paris sera toujours Paris
Les Brigades du Tigre
Georges Clemenceau
"Le Tigre"
Né le 28 septembre 1841
à Mouilleron-en-Pareds
Mort le 24 novemre 1929
à Paris, est un homme d'État français radical-socialiste, président du Conseil de 1906 à 1909, puis de 1917 à 1920.
Police mobile
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Les Brigades régionales de police mobile (ou Brigades du Tigre) sont lancêtre de lactuelle police judiciaire française. Elles ont été créées sur les conseils de Célestin Hennion (directeur de la Sûreté générale) par le Président du Conseil et ministre de l'intérieur Georges Clemenceau en 1907 afin d'avoir une police mobile. Jules Sébille, commissaire de police, est le premier dirigeant de ces brigades mobiles, de 1907 à 1921.
Le nom « Brigades du Tigre » vient du surnom de Clemenceau, « le Tigre », qui lui a été donné dans les années 1880 en raison de la manière souvent brutale avec laquelle il traitait ses adversaires politiques ; ce surnom sera confirmé par l'inflexibilité qu'il montra comme président du conseil durant la Première Guerre mondiale.
Ces « Brigades du Tigre » étaient au nombre de douze à l'origine. Une treizième fut créée à Paris en 1913. Elles étaient implantées dans les principales villes de province. Chacune d'entre elles était dirigée par un commissaire divisionnaire, assisté de 3 commissaires de police et commandant quinze à vingt inspecteurs qui effectuaient leur travail vingt-quatre heures sur vingt-quatre en se relayant par groupes de cinq. Ainsi, leur activité continue dans leurs enquêtes, surveillances et filatures optimisaient l'efficacité de leur mission et maintenaient une pression constante sur le banditisme.
À l'origine des Brigades du Tigre se trouve l'évolution de la société, de la technologie et du banditisme,
Les brigades mobiles étaient composées d'hommes entraînés à différentes techniques de combats, dont la savate (ancêtre de la boxe française) et la canne.
Ce corps de police spéciale est aussi le premier du monde à mettre en pratique contre le crime toutes les ressources de la science moderne. Ainsi, outre leur bonne condition physique, les « hommes du Tigre », comme on les appelle, bénéficiaient des dernières méthodes d'investigations techniques et de la modernisation du fichage des criminels (fiches anthropométriques avec empreintes digitales) issues des travaux d'Alphonse Bertillon.